Rencontre avec un retardataire [PV avec SPyd :)]

Ayant soif, j’avais quitté un court moment ma classe afin d’aller me chercher une tasse de café. Sur le chemin de retour vers ma classe, je croise quelques collègues ainsi que des élèves. La cloche sonne pendant ma marche. Lorsque je m’apprêtais à entrer dans ma salle de cours, j’aperçois une silhouette familière. J’entre à l’intérieur uniquement pour déposer mon breuvage, puis je ressors pour vérifier s’il est toujours là.

Eh oui, il est encore là. À quelques pas de moi assis par terre. Tu parles d’un endroit où se trouver lorsque le début des cours est déjà entamé depuis quelques minutes. Il faut dire que ça ne m’étonne pas de lui vu la grosseur de son dossier.

Je m’approche en évitant de faire une tonne de bruits. Il est difficile de ne pas se faire entendre dans ce couloir pratiquement désert, où le plancher fait résonner mes pas. Cependant, ça ne me décourage pas et continue sur cette voix jusqu’à ce que je l’atteigne. Je me baisse pour être à son niveau et dépose ma main ferme sur son épaule droite.

- Mon cher Spyd, tu me déçois. Tu n’en as pas assez des retenues pour tes absences, il faut en plus que tu flânes dans le corridor et d’être en retard.

Quoi de plus plaisant que de sermonner les gens ? Je dois dire que Spyd est mon petit chouchou dans ce domaine-là. Ça me rappelle son père quoique ce n'est pas la même relation que j'ai avec son fils.

- Peux-tu bien me dire ce que tu fais là?

J’étais pourtant sur que c’était à droite. Mais lorsque j’ai tourner le couloir, j’ai remarqué que j’étais retourné sur mes pas. Du moins je crois, tout les murs et planchés ce ressemblent dans cette foutue école ! Et puis c’est quoi l’idée de faire les couloirs aussi compliqués, pourquoi ne pas simlement faire un seul et unique couloir, ditent ! ARRRRR…. J’abandonne. Je m’assis en plein milieu du couloir question de ruminer un peu. La dernière porte se ferme et c’est le début des classes. Géniales, une retenue de plus….. Trois heures de plus en compagnie de mes chers amis les surveillants. Arf ! Le joie incarner. Je remonte mes lunettes sur mon nez et soupire. Un long soupire d’agonis.

C’est alors que je l’entant. LUI. Pas de doute je ne peu pas me tromper entre mille, j’y parirais ma vie. C’est vraiment la galère. Je peux entendre ses pas feutrés se diriger vers moi, il est pas évidant de les entendre. Ce n’est pas pour rien que c’est le meilleur ami de mon père. Il ne se trainerait pas un incompétant tout de même. Je ferme les yeux. Je peux le voir comme sur une photo, ses cheveux brun mi-long lui obstruant légèrement la vue, ses yeux bleus percant remplis de malice braquer sur moi, Ho galère T.T Il est temps pour moi de faire mes prières, je vois déjà la scène d’ici, il vas encore débarquer à la maison à s’insaller à la table et aller m’embêter en racontant mes moindre fait et gestes à yuan, C’est certain il vas encore se moquer de moi… Je suis maudit. Je baisse la tête décourager lorsque je sens sa main se plaquer fermement sur mon épaule, refermant ses long doigts mince sur ma chaire… Aie aie aie.

- Mon cher Spyd, tu me déçois. Tu n’en as pas assez des retenues pour tes absences, il faut en plus que tu flânes dans le corridor et d’être en retard. Peux-tu bien me dire ce que tu fais là?

C’est ça rie de moi, et EFFACE SE FOUTUE SOURIRE MIELLEUX DE TON VISAGE…. Je lêves lentement mon visage vers lui, expression qui ne peux dire rien d’autre que "Qu’est-ce tu veux me veux encore play boy" …. Puis soudainement mon expréssion change et un petit sourire sadique s’étire sur mes lèvres.

-Kiiiiilikili-pouuuuuuuune ! Dit-je d’un ton presque angelique, un petit sourire mielleux affiché sur mon visage à mon tour.

Je m’assure que le surnom est bien travers le trois quart de toute l’école en éco bien répéter. Bien je reprend un peu mon sérieux..… un peu.

-Tu vois bien que je suis perdu , ai-je marmonner bougonneux….

Il bougonne un peu et puis laisse apparaître un petit sourire narquois. Oh c’est mauvais signe. Je ne laisse aucune trace de ma petite inquiétude à la vue de son visage souriant.

-Kiiiiilikili-pouuuuuuuune !

Je ne peux empêcher de montrer ma surprise en entendant ce surnom peu commun à ce que j’ai déjà entendu. Je dois avouer que c’est tout de même mignon comme surnom. M’enfin dans mes oreilles à moi ça sonne bien.

-Tu vois bien que je suis perdu.

Le retour du petit bougon sur son visage et ce qu’il vient de me dire, me donne presque l’envie d’éclater de rire. Je ne comprends pas comment on peut se perdre dans cette école. Suffit de se trouver quelques repères. Comme par exemple les numéraux sur les portes peuvent bien aidés.

- Mon pauvre, tu n’apprendras donc jamais comment retrouver ton chemin dans ce bâtiment. Une chance que tu dépasses la moyenne dans tout le reste.

Je sais très bien qu’il n’est pas sot et qu’en arrivant en retard ou en n’allant pas à ses cours, il est parfaitement capable de passer ses cours les deux doigts dans le nez. Cependant, son père ne serait pas du tout content de le savoir avec moi en train de bavarder. Ce n'est pas raisonnable de ma part.

- Si je sais quel est ton cours, ça m’aiderait grandement. Comme cela, je pourrais t’y mener.

- m’en souvient plus -.-

Je ne le crois pas du tout, mais ce doit être un cours franchement emmerdant pour qu’il me mente en pleine face. Il ne pouvait pas se douter que si je voulais savoir son cours c’était simplement pour l’empêcher d’avoir une retenue pour l’avoir louper. Bof, je m’arrangerai en regardant son horaire.

- Je ne peux pas te laisser traîner ici car tu risques d’avoir pas mal de problèmes. Je suis persuadé que ton père n’a pas vraiment le temps de s’occuper de ce genre de chose. C’est pourquoi, tu vas gentiment me suivre jusque dans ma classe.

J’essaie de prendre un sourire sérieux en lui disant cela, cependant je suis trop heureux d’avoir de la compagnie en cette période que ma tentative n’a pas porté ses fruits. Je lui tend la main pour l’aider à se relever. Il l’évite tout simplement et se lève de ses propres moyens. Je passe mon bras derrière sa tête pour déposer ma main sur son épaule droite.

- C’est au cas où tu te perdrais en chemin. Dis-je d’un ton moqueur.

En faite, c’est simplement parce que j’en avais envie et ça me rappelle son père et moi. Je suis si nostalgique. Il faudrait que je cesse de le voir comment étant son papa et plutôt comme un élève.

- Installe-toi bien confortablement où ça te plaît.

J’espère intérieurement qu’il n’ira pas ce terré loin dans le fond de la classe sinon à quoi bon qu’il soit là s’il fait l’invisible.